Kéfir d’eau ou de fruits : la recette pour se lancer

Mai 1, 2023

Le kéfir d’eau ou kéfir de fruits est une boisson gazeuse à réaliser à la maison, qui a notamment le mérite de remplacer avantageusement les sodas industriels à moindre frais par une boisson riche en probiotiques et très faible en sucre. Car le kéfir d’eau est composé d’ingrédients naturels, sains et vivants qui ont subi une phase de lactofermentation.

Depuis juin 2017 je produis mon propre kéfir que je ne me lasse pas de boire au quotidien pour son goût chaque fois différent, ses qualités désaltérantes et ses bienfaits sur ma santé sous bien des aspects. Grâce à cet article, vous pourrez vous lancer facilement dans la réalisation de votre kéfir d’eau à la maison, sitôt que vous aurez des grains de kéfir en votre possession.

Gardez en tête que la fabrication de kéfir d’eau n’est pas une science exacte, il existe d’ailleurs de nombreux groupes Facebook pour échanger conseils et recettes. Je partage ici mon témoignage issu de mes diverses expérimentations. Je vous invite à lire différents sites et ouvrages sur le sujet pour vous exercer.

Première fermentation (F1)

Ingrédients pour 1 litre de kéfir

  • 2 cuillères à soupe de grains de kéfir
  • 2 cuillères à soupe de sucre non raffiné
  • 1 litre d’eau non chlorée
  • 1 figue séchée
  • 1/2 citron bio (ponctuellement facultatif)

Ustensiles

  • 1 bocal d’1,5 litre et son couvercle, ou une gaze et un élastique,
  • 1 cuillère à soupe
Lucie Paimblanc, coach holistique et prof de yoga, à Toulouse et en ligne

Lancer la première fermentation (F1) :

  • Versez l’eau dans un bocal ou une carafe,
  • Laissez-la reposer toute la nuit afin que le chlore s’en échappe,
  • Ajoutez le sucre, les grains de kéfir, la figue séchée et le demi citron,
  • Refermez le bocal par son couvercle ou une gaze maintenue par un élastique,
  • Patientez 48 heures à 72 heures avant de filtrer votre boisson.
Lucie Paimblanc, coach holistique et prof de yoga, à Toulouse et en ligne
Lucie Paimblanc, coach holistique et prof de yoga, à Toulouse et en ligne

Deuxième fermentation (F2)

Ustensiles pour filtrer :

  • 1 bouteille limonadier vide
  • 1 passoire fine (pas en métal)
  • 1 récipient haut et si possible à bec verseur
  • 1 petit entonnoir

Filtrer et lancer la 2e fermentation (F2)

  • Placez la passoire sur le récipient haut,
  • Filtrez progressivement le kéfir fermenté en le versant dans ce récipient, au travers de la passoire,
  • À l’aide de l’entonnoir, remplissez la bouteille qui vous servira à le conserver,
  • Entreposez la bouteille 3 jours à température ambiante afin de réactiver la fermentation qui donnera du gaz.
  • Le kéfir est meilleur frais, pensez à mettre la bouteille au frigo avant d’en consommer, ou de déposer quelques glaçons dans votre verre.
Lucie Paimblanc, coach holistique et prof de yoga, à Toulouse et en ligne
Lucie Paimblanc, coach holistique et prof de yoga, à Toulouse et en ligne

Émancipez-vous !

Je partage ci-dessus les quantités que j’utilise ainsi que la durée de fermentation que j’aime parce que j’aime que mon kéfir soit très peu sucré. Cela ne signifie en rien que vous être contraint de respecter ces mesures et ces durées à la lettre.

Faites vos expérimentations, en variant notamment la quantité de grains et de sucre, en ajoutant des aromates à la deuxième fermentation.

Je vous recommande de noter dans un carnet ou un tableur informatique vos recettes. Cela vous permettra de savoir ce qui fonctionne le mieux pour vous et d’observer la réaction des grains de kéfir selon ce que vous leur donnez à transformer. C’est ainsi que je procède pour avoir du recul sur mes tests de recettes et de durées de fermentation, le champ des possibles étant vaste !

    Le kéfir et ses mystères

    Popularisés pour leurs bienfaits sur nos intestins grâce à leur richesse en probiotiques, le kéfir d’eau et le kombucha (boisson naturelle fermentée à partir de thé) sont auréolées de mystères sur leurs origines et les raisons de leurs bienfaits sur la santé.

    Au travers de mes lectures, il ressort principalement une apparition très très ancienne (probablement à la Préhistoire, pour le kéfir) dans le Caucase, voire plus précisément au Tibet. D’ailleurs, « cha » (茶) (dans kombucha) signifie « thé » en chinois.

    Le kéfir est scientifiquement observé de près pour tenter de dresser la carte d’identité de ces agglomérats de micro-organismes aux souches multiples, impossibles à reproduire en laboratoire.

    Le site ni cru ni cuit rapporte dans cet article ce travail qu’effectue une équipe du laboratoire de structure et instabilité des génomes, spécialisée dans l’ADN, sur les grains de kéfir. Peut-être cette équipe nous apportera-t-elle des réponses aux questions multiples qui planent autour des différentes souches de kéfir…